Une petite frayeur...
Tout me semblait pourtant clair et définitif…
Je t’ai juste demandé de prévenir du jour où tu devais passer récupérer tes affaires, qui t’attendaient au bureau.
Nous n’avions plus aucun contact depuis plusieurs semaines, j’avais même l’impression que des mois s’étaient écoulés… Le temps est subjectif… On s’en rend compte dans de pareilles circonstances… J’en avais presque oublié ton existence !
Dimanche soir j’étais tranquillement chez moi quand tu as frappé à ma porte, pas sonné à l’interphone non, carrément frappé à ma porte. J’avais également oublié que tu avais encore la clé de la porte de l’immeuble et une des clés de mon appartement (fort heureusement pas toutes…). Je ne me suis pas levée, ça ne pouvait être qu’un voisin et aucune n’envie de taper la discut avec les voisines à ce moment là…
Tu as insisté, encore et encore… J’ai fini par me décider à regarder par l’œilleton…
Et là surprise… Tu te tenais bien sur le coté, pensant certainement que je ne pourrai te voir…
Je suis restée silencieuse…
Tu as insisté… Encore et encore… Me harcelant de sms même…
Je t’ai répondu que je n’étais pas présente… et que je te conseillais de passer au bureau pendant les heures d’ouverture…
Tu as tenté de violer mon domicile, en essayant d’ouvrir avec la clé en ta possession, heureusement l’autre serrure, celle dont tu n’avais pas la clé, était verrouillée…
Je n’ose imaginer ce qui ce serait passé si tel n’avait pas été le cas…
Tu ne voulais pas partir, me menaçant même… Ca a duré plus d’une heure…
Je ne sais pas ce que tu as fait, où tu as dormi…
Mais tu es resté là ; mon employée t’a trouvé devant la porte du bureau, très tôt, tu l’as limite bousculée…
Elle t’a remis tes affaires, tu es parti excédé…
Pour revenir à midi, agresser verbalement mon autre employée et tu as fini par lui jeter mes clés ainsi que des affaires appartenant à une autre (je n’avais rien laissé chez toi), hurlant que tu ne remettrais plus jamais les pieds ici… Enfin…
Le hasard a fait que je n’étais présente à aucun des deux moments…
Tu es parti définitivement cette fois, enfin j’ose espérer ne plus jamais te croiser, tu es malade! Complètement détraqué !
Vivement la douceur de vendredi...